5 problèmes de voyage que les femmes seules rencontrent
Malgré tout ce que l’on s’imagine sur les femmes en voyage, certains problèmes perdurent encore. Nous allons en aborder quelques-uns dans cet article. Tout au long de ces années, les voyages n’ont cessé de me surprendre, de m’enchanter et de me faire grandir.
Au gré des mes pérégrinations, j’ai appris et peaufiné quelques techniques pour solutionner cinq problèmes de voyage qui me touchent moi, mais aussi beaucoup d’autres femmes. Je vais ici les partager avec vous, afin que vous soyez mieux armées pour vos futures escapades.
Les règles
La plupart des voyageuses doivent s’y résoudre : leurs règles risquent de tomber durant leur voyage. Qu’il s’agisse de changer son tampon dans un endroit sans eau courante ou de renoncer à une baignade bien agréable ou méritée, soyons réalistes : les règles ne sont pas très amusantes.
En vérité, elles sont pénibles, surtout si vous planifiez un voyage actif. Escalader des volcans et des montagnes, faire de la plongée, du trekking ou du camping sauvage… Autant d’activités que vous aurez un peu plus de mal à faire si vous avez vos règles.
Ma solution
Lors de mon premier grand voyage, j’ai pris la pilule contraceptive pour contrôler mes règles, mais cela me rendait souvent nauséeuse. Je suis revenue aux tampons, mais je ne pouvais pas continuer à les utiliser en toute bonne conscience, sachant la quantité de déchets plastiques qu’ils produisent et la pollution qu’ils engendrent.
J’ai récemment changé pour une coupe menstruelle, fortement recommandée par une amie. C’est un peu compliqué au début, mais j’ai persévéré. Il m’a fallu environ trois cycles pour m’y habituer et je l’emporte maintenant à chaque voyage de longue durée. Même si l’idée d’une coupe menstruelle vous tente pas vraiment, je vous conseille tout de même de l’essayer. C’est pratique, écologique et beaucoup moins cher à long terme.
Les toilettes publiques
Laquelle d’entre nous n’a jamais connu la corvée de tapisser de mouchoirs en papier une cuvette de toilettes, avec le soin minutieux d’un expert en déminage, à chaque fois que sa vessie la rappelle à l’ordre? Et cette délicate prière, silencieuse et en vol stationnaire au-dessus de la cuvette, pour que son fessier n’entre pas en contact avec la céramique?
On ne va pas se mentir, c’est beaucoup plus simple pour les hommes! Une chose dont je suis sûre, c’est que j’ai déjà utilisé les pires commodités du monde : une fosse d’aisance dans un village bangladais qui grouillait d’asticots. Certains ne seraient pas dérangés, mais moi, j’ai préféré rester debout.
Ma solution
J’ai acheté un Sheewee (vous savez, ce petit entonnoir en plastique qui nous permet de faire pipi debout?) lors de mon premier grand voyage, mais je n’ai malheureusement jamais pris le coup de main. Certaines femmes ne jurent que par ça, mais ce n’était pas pour moi.
Une chose que j’ai apprise, c’est qu’il est souvent plus facile et hygiénique de répondre à l’appel de la nature dans un buisson que dans une cabane sombre et branlante qui grouille de mouches (bien sûr, vous devez toujours suivre les règlements locaux et ne laisser aucune trace de votre passage). Une option que je n’ai pas encore essayée est le Peebol, une sorte de sac absorbant qui transforme le liquide en gel. Des options, il y en a beaucoup…
Les problèmes pilaires
L’un des plus grands regrets de ma vie est de ne pas être née avec ces cheveux voluptueux et fluides que l’on voit dans les publicités et sur les podiums des défilés. Le seul avantage de cette pilosité paresseuse, c’est que je peux passer quelques semaines sans me raser les jambes. Pour un voyage de longue durée, cependant, je ne peux pas m’offrir ce luxe.
Il y a plusieurs solutions disponibles, et toutes ont leurs avantages et leurs inconvénients : l’épilation professionnelle dure plus longtemps, mais elle est plutôt coûteuse pour une voyageuse de longue durée. L’épilation maison est moins chère, mais aussi moins fiable.Enfin, le rasage offre une excellente finition mais ne dure pas longtemps, n’est pas très écologique et peut aussi revenir cher à la longue.
Ma solution
J’emporte avec moi un épilateur électrique , qui offre une solution durable et sans frais récurrents. Certaines femmes se plaignent que les épilateurs sont douloureux. Pour ma part, je n’ai jamais souffert pendant une séance d’épilation sur mes jambes, mais j’admets que ma première épilation des aisselles avec cet appareil m’a fait un mal de chien. Il s’agit en fait de désensibiliser sa peau. Plus je l’utilisais, moins ça faisait mal, alors serrez les dents un bon coup et je suis certaine que vous serez conquise!
Les sollicitations non désirées
Voyager en couple ou en groupe mixte est formidable, car cela vous permet de vous intégrer avec des personnes des deux sexes. Par exemple, un automobiliste sera plus frileux à l’idée d’embarquer deux voyageurs de sexe féminin par crainte de ce dont on pourrait l’accuser. De même, il peut se méfier de deux voyageurs masculins.
Un couple mixte est plus « neutre » et offre aux femmes un rempart de sécurité. Si j’encourage les voyages en solo féminins, je dois dire que, d’après mon expérience, voyager seule conduit souvent à des sollicitations non désirées, que je ne subis pas lorsque je voyage avec mon compagnon.
Ma solution
Je garde la tête haute et marche avec confiance pour montrer que je ne suis pas facilement découragée. Naturellement, je fais des recherches avant de partir sur la conduite à tenir dans le pays où je me rends.
Dans certains pays, il est acceptable d’engager la discussion avec l’instigateur, et de dire poliment non si quelque chose ne vous convient pas. Dans d’autres, vous ne devriez même pas établir de contact visuel. Dans d’autres encore, il est conseillé de crier le mot local pour « honte » ou « déshonneur », afin que l’homme ainsi embarrassé choisisse de s’éloigner de lui-même.
La recherche est la clé d’un voyage plus serein. Enfin, de nombreuses voyageuses ne jurent que par une fausse alliance comme moyen de dissuasion. Je n’ai pas encore essayé, et j’espère que je n’en aurai jamais besoin…
Soigner son apparence
Des recherches ont montré que la majorité des femmes consacre environ une heure par jour à son apparence. Piégées dans ce carcan sociétal, nous vérifions notre reflet plus souvent que les hommes, nous passons plus de temps à contrôler et ajuster notre langage corporel, et nous nous préoccupons davantage de la forme générale de notre corps.
Malgré cette idée romancée de la voyageuse insouciante, qui se préoccupe plus de l’expérience que de l’apparence, la vérité est que beaucoup d’entre nous… se prennent la tête et s’inquiètent de leur apparence. Une heure de rituels beauté n’étant pas toujours possible sur la route, comment faire pour se sentir bien dans sa peau malgré tout?
Ma solution
Il est important de se concentrer sur sa santé plutôt que sur son apparence : des cheveux sains, une peau saine, un corps sain. Avant un long voyage, j’essaie de trouver des solutions qui, à long terme, me feront oublier ma trousse de maquillage : je fais le plein de vitamines, de l’exercice, et je capitalise sur des huiles nourrissantes pour mes cheveux et ma peau.
Plus important encore, je m’entraîne à moins me soucier de mon apparence au quotidien. Je ne serai pas toujours tirée à quatre épingles ou parfaitement coiffée en faisant de la plongée, en randonnée ou en camping. Et je dois accepter que ce n’est pas grave.
